Publié dans Société

Drame de navigation à Belo-sur-Tsiribihina - Aucune autre victime à rechercher, selon la Gendarmerie

Publié le vendredi, 15 novembre 2024

Le drame qui a touché le chaland baptisé Reziky sur le fleuve du Tsiribihina et qui a coûté la vie à 18 personnes qui ont voyagé à son bord, continue de hanter les esprits. Hier, une source au niveau d'une unité de gendarmerie à Morondava était ferme : « Il n'y a aucune autre victime à rechercher dans cet accident, contrairement à ce que certains ont avancé. Et le nombre de victimes reste donc le même. Idem concernant celui des survivants : une douzaine », confie cette source.

Le peu de chose qu'on puisse dire, c'est que les autorités cherchent à déterminer la vraie raison du drame. C'est à cet objectif que le skipper ainsi que les convoyeurs ont été auditionnés par les gendarmes, hier. Il est vrai qu'un éboulement brutal et soudain de tout un pan d'un talus surplombant le petit quai où le Reziky a fait une escale, était à l'origine de ce drame - et non un quelconque autre problème lié à la navigation proprement dite - qui a fait de nombreuses victimes tuées dont ces deux fillettes.

Bien qu'au départ, le chaland Reziky a pu naviguer sans anicroche, ce n'était malheureusement pas le cas lors de cette escale à Tsaraotana, là où il était censé avoir été soumis à différents contrôles. Seulement,  il reste à savoir si les mesures de sécurité et autres dispositions prises concernant la navigation nocturne, avaient été au moins respectées par l'équipage de Reziky.

 

F.R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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